En terme de code la route, il est tout d’abord important de distinguer la topologie des voies. Pour faire simple, dans notre commune nous pouvons distinguer:
- – les routes départementales,
- – les routes communales,
- – les chemins communaux et
- – les voies vertes.
Le code de la route s’applique sans distinction dès lors que nous sommes sur une route départementale, une route communale ou finalement un chemin communal. Par contre les voies vertes elles, sont normalement et légalement réservées aux piétons, chevaux et engins non motorisés.
Le code de la route permet de définir l’ensemble des lois et règlements relatifs à l’utilisation des voies dites publiques par les usagers. Par usagers nous devons comprendre: les piétons, les cyclistes, les motocyclistes, les automobilistes.
En France ce code de la route est harmonisé avec le code d’autres pays et ce depuis la ratification de la Convention de Vienne sur la signalisation routière de 1968. Cette codification permet essentiellement de définir des règles relatives:
- – aux qualités ou compétences qu’un usager doit posséder,
- – aux caractéristiques qu’un véhicule doit posséder,
- – à la façon dont un usager peut utiliser la voie publique,
- – à la façon dont les usagers interagissent entre eux,
- – à la façon dont les autorités peuvent imposer des règles locales.
En ce qui concerne ces règles il y a deux points qui vont nous intéresser plus particulièrement. Le premier concerne la façon dont un usager peut utiliser la voie publique. En effet, il a été constaté et rapporté au niveau de la commune des débordements de certains usagers pour tout ce qui concerne l’application de ce fameux code de la route. Ici nous distinguons les usagers de la commune des usagers d’autres communes.
Pourquoi faire cette distinction ?
Tout simplement parce que l’usager de la commune c’est, dans la majorité des cas, tout simplement NOUS.
Il nous a été à ce titre rapporté des excès de vitesses sur des chemins communaux retirés. Et là, nous en venons au second point à savoir la façon dont les autorités peuvent imposer des règles locales. En effet, face à cette situation nous avons deux approches. La première dite responsable qui consiste à nous ressaisir et appliquer les règles et ce pour la bien vivre dans notre commune et la seconde qui consiste à dire qu’un usager est avant tout un chauffard. Cette dernière considération peut impliquer la mise en place de moyens coûteux pour la commune et qui aura pour conséquence une augmentation des impôts locaux. Encore une fois une minorité qui, en terme de responsabilité, implique la majorité, c’est tout à fait inacceptable.
En ce qui concerne les usagers externes, ceux-ci empruntent essentiellement les routes départementales. A ce titre malheureusement le non-respect de la limitation de vitesse a été la cause de deux accidents mortels rien que pour l’année 2015. C’est deux accidents de trop. Dans ce cas de figure est envisagé dans un premier temps la mise en place de radar dit éducatif dans le village.